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L’Île Saint Martin Décembre 2022

L’île Saint Martin

Samedi 5 décembre

La météo était pessimiste, finalement le ciel est couvert mais pas de pluie ni de vent, des conditions tout à fait acceptables pour herboriser sur l’ile Saint Martin.

Après avoir contemplé la vue sur les marais de Campignol et Mandirac, nous empruntons le sentier qui parcourt la garrigue entre la Combe Pierrasse et l’Estagnol (La « vallée »centrale qui coupe Saint Martin en deux).

Nous rencontrons bien sûr de nombreuses plantes sèches : Panicauts champêtres, Pallénis épineux, Trèfles à feuilles étroites, Stéhélines douteuses, Immortelles, Asphodèles, toute la série des chardons : Chardons élégants, Carthames, Carlines, Azurites, Scolymes d’Espagne, Onopordons.

Mais le renouveau est déjà à l’œuvre : tapis de Crépis bulbeux,

Euphorbes(characias, ségétalis, réveille matin), Barlies de Robert, Iris nains, rosettes de Vipérine et de Molène, ainsi que de nombreuses rosettes d’Astéracées que nous ne pouvons pas identifier en l’état, Cirses ? Chardons ?

Les seules fleurs que nous voyons sont les Lobulaires maritimes toujours présentes, les panicules jaunes des Coustelines et du sempiternel Séneçon du Cap, quelques Asters à feuilles d’orpin en sursis et de rares Érodium des rochers.

A la hauteur de la Combe de l’Abeille nous bifurquons vers le sentier du retour; après avoir traversé une garrigue à Romarins prédominants nous descendons au niveau des vignes. Entre vignes et garrigue nous découvrons de nouvelles plantes :

-Des restes d’Inules visqueuses et d’Érigérons.

-Quelques rares fleurs : Scabieuse, Calament népéta, Sauge verveine, Centaurée rude,Roquette jaune, Fausse roquette.

-Des plantes non fleuries : Mauve sylvestre, Géranium à feuilles rondes, Géranium à feuilles de mauve, Maceron, Peigne de Vénus, Psoralée bitumineuse, sur les rochers Phagnalon sordide et quelques discrètes doradilles.

La sortie se termine juste avant le crépuscule avec le spectacle des vignes flamboyantes.

Carthamus lanatus
Eryngium campestre
Galatella sedifolia
Reichardia picroides
Reichardia picroides
Euphorbia helioscopia
Teucrium
Lonicera
Smilax
Ruscus
Rosmarinus officinalis
Erodium foetides
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Tintaine Novembre 2022

Samedi 5 novembre

          Nous allons suivre le chemin parallèle au rec de Tintaine. Le soleil est de la partie et nous sommes bien abrités du Cers.

          Comme souvent au départ les plantes sont nombreuses ensuite les découvertes sont plus espacées. En bord de route nous trouvons : Séséli tortueux, Aspérule à l’esquinancie, Ononis minuscule, Inule visqueuse, Erigéron, Lampourde d’Italie, Panicaut champêtre, Trèfle à feuilles étroites, Séneçon du Cap, Carthame laineux, Laiteron délicat…

          Nous montons sur quelques mètres au milieu des pins d’Alep pour atteindre le point de vue sur le profond canyon de Tintaine, à partir de là le chemin est plat, nous rencontrons la Badasse, la Leuzée conifère dont les écailles dorées écartées laissent apparaître le duvet blanc des akènes, l’Azurite, le Bugle ivette, la Stéhéline douteuse.

          Les séquelles de l’incendie de juillet 2020 sont bien visibles, les Cistes cotonneux pyrophites en sont les bénéficiaires . Entre-autres nous remarquons quelques pieds de Crapaudine faux scordium, des rosettes de Molène sinuée, des Atractyles humbles, l’Euphorbe de Nice. Nous faisons la différence entre les fleurs mâles et femelles de la Salsepareille qui embaume ; les fleurs mâles du Cade ont épuisé leur pollen.

          Le sentier se resserre et c’est en file indienne que nous nous engageons dans un corridor de verdure : Filaires, Cades, Alaternes, Chênes kermes, auxquels s’accrochent les Clématites flammettes et les Salsepareilles, le tout surmonté de Pins d’Alep. Ça et là des Asters à feuilles d’orpin.Le rec tout proche est envahi d’une végétation luxuriante à majorité de Myrtes noirs et blancs et dans les endroits plus dégagés poussent le Scirpe-jonc et le Choin noirâtre.

Pour le plaisir nous prolongeons la sortie sous les pins jusqu’à la route verte sans rencontrer de nouvelles plantes sinon la Sauge fausse verveine et nous prenons le chemin du retour dans ce beau val de Tintaine.

Lotus dorycnium ou badasse (fabacée)
Camelée
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Granies Octobre 2022

Samedi 8 octobre

         La pluie du matin en ayant rebuté plus d’un(e), c’est en petit comité que nous entreprenons le tour de Granies en profitant d’une très belle éclaircie.

          Au pied de la carrière s’est installée la Soude vraie ,s’éloignant de peu de la sansouire qui entoure le village des pécheurs. En bord de route nous trouvons le Concombre d’âne, la Mauve sylvestre, la Centaurée rude, la Luzerne arborescente.

          Dans l’ancienne vigne retournée à l’état de friche, nous voyons le Panicaut champêtre, l’Érigéron, le Fenouil, le Séséli tortueux, le Pet d’âne, la Roquette jaune, l’Inule visqueuse en pleine floraison, l’Euphorbe des moissons, puis un magnifique Pistachier lentisque voisin d’un Azérolier couvert de fruits.

          En montant nous rencontrons : Alaterne, Chêne kermes, Camélée, Oléastre, Azurite, Atractyle humble, Rue, Stéhéline douteuse, Genet scorpion, Immortelle.

          En redescendant sur Gamarre, nous passons à côté de Myrtes noires et blanches, sur les talus qui bordent les vignes, pousse un fouillis de grimpantes : Salsepareille, Garance voyageuse, Asperge sauvage, Clématite flammette surmontées de Buplèvre ligneux aux ombelles jaunes.

          Pour finir un peu de couleur après toutes les plantes desséchées avec quelques fleurs d’automne : une Vendangeuse jaune rudéralisée semblable au crocus, le Plumbago d’Europe buissonnant avec ses fleurs bleues, les discrètes Scilles d’automne mauves et le Lyciet d’Europe qui vient de refaire feuilles et fleurs.

tt
Seseli tortuosum
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La Plage des Chalets Septembre 2022

samedi 17 septembre

Soleil et cers modéré nous accompagnent pour cette sortie à la plage des chalets.

Les chalets ont été construits sur pilotis sur un lido soumis aux fréquents coups de mer.Dans les années 70, une digue a été construite et le sol remblayé d’environ 70 cm pour mettre les chalets hors d’eau. En arrière de la digue le sable amené par le vent s’est accumulé et peu à peu une végétation s’est installée naturellement, constituée essentiellement d’espèces adaptées au sable mais aussi de plantes de friches et de quelques halophiles, les seules plantées étant les tamaris et les palmiers.

Nous avons pu observer :

     -Dans les parties les plus basses :

Le Jonc aigu, le Jonc maritime, le Scirpe jonc, le Roseau, ces plantes des milieux humides.

L’Aster écailleux .

Les rudérales: Erigéron, Lampourde d’Italie, Rumex crêpu, Barbon andropogon.

L’Inule faux crithme (halophile).

Les Gazanias sont omniprésents, cette plante originaire d’Afrique du sud s’est invitée partout entre les chalets.

        -Sur les petites dunes :

Les fourrés de Lavande de mer, d’Arroche et d’Oliviers de Bohème

Le Panais épineux, l’Euphorbe des sables, la Soude brûlante, le Cakilier, la Luzerne marine, le Pied de lièvre, l’envahissante Figue des Hottentots (Griffe de Sorcière), le Panicaut maritime.

A l’abri de la murette s’est installé curieusement un Pistachier lentisque.

          -Sur la digue :

Entre les rochers le bien-nommé Perce-pierre (Crithme maritime) et ses jolies ombelles.

Deux Faux indigotiers.

      -Côté mer :

Sur la partie soumise aux coups de mer quelques touffes de Salicorne à gros épis.

Les dunes à l’état embryonnaire sont fixées par le Sporobole piquant (Plante pionnière).

A la limite des laisses de mer l’Euphorbe péplis sur la liste rouge de protection mais qui à Gruissan semble en expansion.

La Renouée maritime.

     -Nous nous dirigeons vers le bord de l’avant-port

Sur le cordon de sable nous retrouvons les plantes déjà citées plus le Chiendent des sables et l’Oyat du midi grands fixateurs des dunes, le Corisperme plante venue mystérieusement de Mongolie, aperçue pour la première fois il y a quarante ans à Mateille.

Au ras de l’eau nous trouvons les plantes typiquement halophiles: Limonium raide, Limonium à feuilles de lychnis, Limonium de Narbonne, Soude maritime, Obione, Laîche étirée, Plantain à feuilles grasses, Armoise bleutée, Héliotrope de Curaçao,

Au total nous avons pu voir plus d’une cinquantaine de plantes du bord de mer dont la richesse se révèle au promeneur attentif.  

Sporobolus pungens
Euphorbe peplis
Medicago arborea
Echinophora
Limbarda
Juncus acutus
Corisperme
Juncus maritimus
Anthemis maritima
Limonium à feuilles de lychnis auriculiursifolium
Limonium à feuilles de lychnis auriculiursifolium
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LeRoc de Conilhac Mai 2022

samedi 14 mai

               Le Roc de Conilhac, une île au milieu des marais, est un lieu privilégié pour l’observation des migrations ; végétation des marais et végétation des garrigues se rencontrent ici avec des limites floues auxquelles s’ajoutent les plantes des friches et bords de chemins.

               Dans ce qui semble être une ancienne carrière, les déblais sont envahis d’une végétation exubérante : Galactites laiteux (ou élégants), Mauve des bois, Urosperme de Daléchamps, Anacycle en massue, Chardons à petits capitules, Plantains corne de cerf, Plantains pied de lièvre en abondance, un fouillis d’Érodiums à feuilles de mauve, de Laiterons, de Gaillets gratteron, des poacées telles que: Brome de Madrid, Orge des rats et Dactyles agglomérés avec des incursions de Soude vraie et de Bette maritime . Ça et là quelques pyramides de Vipérines des Pyrénées et des chandelles de Molène de Boerhaave . Dans les rochers qui surplombent on remarque des Phagnalons sordides et des Pariétaires judaïques.

               En contournant le Roc nous longeons le marais avec les Joncs maritimes, les Roseaux, la Soude vraie, les Salicornes, l’Inule faux-crithme, l’Obione, l’Armoise bleutée ; côté rocher : Camélée à trois coques, Pistachier lentisque, Alaterne, Amandier et Spartier à l’odeur suave.

               Nous montons parmi un tapis jaune d’Orpins âcres et quelques touffes de Jasmin d’été. En haut la vue s’étend à 360 degrés sur les marais de Mandirac et Capitoul et l’étang de Campignol. Nous observons les Onopordons d’Illyrie, les Molènes de Boerhaave, les touffes de Germandrée avec sans doute parmi elles la rare Germandrée à étamines courtes, les trèfles étoilés, le Calament nepeta et une belle touffe de Lychnites.

               Nous redescendons et poursuivons le tour du Roc, sur les talus poussent le Crithme maritime, la Paronyque avec ses bractées argentées,l’Aphyllante de Montpellier, l’Immortelle, le Plantain blanchissant, la Chenillette, la Coronille queue de scorpion, la Sauge verveine et les Tamaris de France.

Scorpius muricatus
Allium porrum porrum (ampeloprasum)
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Le Castela Avril 2022

Le Castela

Samedi 9 avril

Le Castela ou Pla de Goutine se dresse à 127 mètres d’altitude et domine un magnifique panorama sur les pinèdes, le village et la côte.

Pour y accéder nous empruntons le chemin de la Fontaine des Chevriers.

Nous découvrons quelques fabacées : l’Hippocrépide fer à cheval, l’Argyrolobe de Linné, de belles Astragales de Montpellier bien étalées et la Coronille de Valence ; des cistacées : l’Hélianthème poilu, la Fumana à feuilles de Bruyère et le Ciste cotonneux ; de timides Polygales des rochers et l’Atractyle humble qui repousse.

Nous attaquons la montée et les premiers Asphodèles porte-cerises dressent leurs cierges parmi les cailloux. Une pause pour souffler et nous remarquons la discrète Vaillantie des murailles et le Centranthe chausse-trape.

Sur le plateau c’est une profusion de Férules , il reste quelques Narcisses douteux et des Iris nains, un Chèvrefeuille des Baléares arbore ses premières fleurs, un Jasmin d’été fleurit à flanc de falaise,nous nous arrêtons devant un pin d’Alep avec ses cônes mâles et femelles. Plus loin nous admirons des Ophrys bécasses. Les Germandrées jaunes ne présentent que des feuilles.

Sur un replat pousse le Laser de France d’un beau vert franc avec des ombelles toutes neuves. Les Centaurées intybes très présentes et les Céphalantères blanches ne montrent que des capitules déséchés.

Dans la descente ombragée nous rencontrons des Grands mufliers, puis sur une pente bien exposée un jardin de Tulipes australes, muscaris, narcisses, globulaires,euphorbes…

Après avoir trouvé des Ophrys sombres nous arrivons au rec, c’est toujours un spectacle enchanteur de voir l’eau couler et remplir les vasque des marmites.

Juste à côté un festival de fleurs nous attend : les Fumeterres,les Euphorbes dentées et réveille-matin, la moins courante Euphorbe petit cyprés, le Grémil des champs,le Pain blanc et sur les buttes la Bourrache en abondance.

Nous redescendons par la Goutine et son val de verdure sans trop nous attarder. De retour à la Fontaine du Chevrier, nous avons la surprise de voir des plantes qui nous avaient échappées :une orchidée parasite, le Limodore à feuilles avortées qui va bientôt fleurir et la Leuzée conifère avec ses bractées plaquées or.

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