Les Caunes janvier 2023
Le froid est glacial accentué par un Cers violent mais le soleil est présent sur cette petite boucle relativement bien abritée au pied des Caunes.
Nous empruntons le sentier parallèle à la route qui mène aux Auzils. Tout le long du chemin les plantes sont nombreuses, parmi elles notons :
-Les rosettes de Scabieuse, Sauge verveine, Leuzée, Galactite élégant, Molène, Vipérine, Orchidées (Barlie et Ophrys).
-Les Euphorbes (des moissons, de Nice, peplus, characias).
-Les plantes desséchées : Séséli tortueux, Stéhéline, Dompte-venin, Carthame, Orobanche.
-En fleur seulement la Lobulaire maritime, La Mercuriale annuelle, quelques rares Reichardies, pour les Globulaires il faut patienter un peu.
-Des Férules arborent leur dentelle vert-tendre.
Nous traversons la route et pénétrons dans la pinède, les arbustes sont nombreux : Filaire, Alaterne, Genévrier cade, Camélée, Genévrier de Phénicie, Buplèvre ligneux, Chévrefeuille des Baléares.
Nous arrivons à ce curieux amphithéâtre de terrasses, le débroussaillage récent à mis en valeur les murets de pierres sèches parfaitement assemblées. Partout dans la Clape et sur Saint-Martin les vallons et les pentes sont coupés de murets et de terrasses témoignant d’anciennes pratiques agricoles et pastorales, ici le souci esthétique est patent. À proximité nous voyons un tapis de Géraniums à feuilles rondes et Géraniums de Robert, quelques Germandrées petit-chêne et à l’abri d’un mur le Nombril de Vénus.
Pour finir nous nous dirigeons vers ce qui reste du magnifique bois de Lauriers nobles, l’incendie de cet été en a ravagé plus de la moitié. En descendant dans la dépression nous remarquons des Pistachiers hybrides et une Coronille valentina. Les Lauriers sont serrés et s’élèvent à 10 mètres, un fouillis de lianes desséchées, de Lierre et de Salsepareille s’y accroche donnant un aspect de forêt vierge, en sous-bois quantité de rejets de Lauriers et des Fragons.
Nous remontons aux voitures par une pinède au sol stérilisé par les aiguilles de pin.