Année : 2024
Les Portes Juin 2024
Juin 2024
Le vallon des Portes Juin 2024
Près de la falaise d’escalade de Pierre droite, un petit col permet d’accéder au vallon des portes.
Au départ du sentier, nous sommes accueillis par un foisonnement de fleurs entremêlées où le Chardon élégant domine au milieu d’Avoine barbue, de Séneçon du Cap, de Laiteron délicat, de Scabieuse maritime, de Chardon à capitules peu denses.
De part et d’autre du chemin qui longe une vigne on remarque la Centaurée rude, la Mauve des bois , l’Euphorbe des moissons, le Panicaut champêtre souvent parasité par une Orobanche, l’Hélianthème poilu, le Lin droit, l’Aphyllante de Montpellier, le Brome de Madrid, le Scolyme d’Espagne qui va bientôt fleurir et une belle Férule commune.
La courte montée vers le « col » se fait sous les Pins d’Alep et les Cyprès, on y voit : des Pistachiers lentisque, des Nerpruns alaterne, le Rouvet, la Clématite flammette, la Centaurée intybe .
Passé le col, le sentier étroit descend graduellement en longeant une sorte de cirque envahi par une végétation inextricable de Chênes kermes, Genévrier cade, Laurier tin, Pins d’Alep auxquels s’accrochent des nappes de Salsepareille et de Lierre.
En bas une friche très colorée nous attire, nous dénombrons le Lotier corniculé, le Chardon élégant, le Cirse commun, la Bugrane épineuse, la Bonjeannie hirsute, le Mouron femelle et la Coronille faux scorpion.
Plus loin le chemin devient plus sec, on ne trouve que des Fumanes (à feuilles de bruyère et à feuilles de thym) sans leurs pétales jaunes, des Hippocrépis scorpion avec leurs fruits tortueux, des Astragales de Montpellier qui étalent leurs fleurs roses.
Puis le sentier sinue agréablement au milieu des Myrtes
Enfin nous arrivons sur le plateau de Figuières planté de vignes, une mare temporaire est envahie de Phragmites et de Potentille rampante avec quelques Chlores perfoliées.
Il ne nous reste plus qu’à faire demi-tour aprés une bien jolie balade.
Capoulade Mai 2024
Mai 2024
Capoulade Mai 2024
Le hameau de Capoulade situé au pied d’un pech est bien exposé plein sud et domine le village, les marais et la mer.
Nous traversons le canal Sainte Marie pratiquement à gué, le vénérable pont jaune n’étant plus qu’une pièce de musée. De part et d’autre nous identifions quelques plantes halophiles et empruntons le chemin en surplomb du marais couvert de joncs et de roseaux, sur un côté nous découvrons le Torilis noueux, la Shérardie des champs, le Gaillet de Paris et quelques Silenes à floraison nocturne.
Au ras du pech le chemin est coincé entre les roselières et les rochers au pied desquels s’invitent des halophiles : Limonium de Narbonne, Limonium en baguette, Obione et surtout le Plantain à feuilles grasses. Dans la rocaille poussent le Gaillet à feuilles d’asperge, la Rue à feuilles étroites, le Chardon élégant, l’Immortelle, le Phagnalon sordide et de grosses touffes jaunes de Phlomis lychnite.
Le chemin s’élargissant nous voyons les fleurs blanches des Lobulaires maritimes et des Hélianthèmes poilus ainsi que les petits Lins droits aux fleurs jaunes .
Dans une friche, sans doute une ancienne vigne, c’est une profusion de couleurs avec : le Séneçon du Cap, les Chardons à petits capitules , les Galactites, les Buglosses des champs, les Cynoglosses de Crète, la Psoralée bitumineuse, les Coquelicots .
Dans la montée vers Capoulade outre l’Aphyllante de Montpellier, nous remarquons toute une série de fabacées : Hippocrépide ciliée, Petite coronille, Argyrolobe de Linné, Chenillette, Astragale de Montpellier, Lotus de Delort, Genet scorpion.
A proximité des maisons nous trouvons le Jasmin d’été, le Concombre d’âne et des brassicacées : la Roquette bâtarde et le Sisymbre irio, plus haut l’Égilope ovale, les Paronyques en tête aux bractées argentées, l’Évax nain, et les jolis Liserons fausse guimauve.
Aprés une courte et raide montée nous atteignons le sommet du pech, la végétation est dominée par les Cistes de Montpellier, les Romarins et les Chênes kermes. La terre rouge siliceuse explique la présence de la Lavande stéchade et du Ciste à feuille de sauge, nous découvrons également le peu courant Limodore à feuilles avortées, une orchidacée saprophyte.
Cette sortie sous un beau soleil nous a permis de voir beaucoup de plantes que nous ne pouvons pas toutes citer.
Rouquette avril 2024
Rouquette Avril 2024
Rouquette haute : une bâtisse impressionnante en ruine domine une dépression plantée de vignes au cœur de la garrigue, le chemin qui y mène serpente entre les collines en suivant un rec.
C’est avec l’autorisation du propriétaire du domaine de Rouquette que nous effectuons cette sortie par un beau soleil.
Au départ nous remarquons le Faux vernis de Chine, une plante envahissante et un arbuste peu courant à l’état naturel le Gattilier* avec ses fruits de l’an dernier.
Le chemin agréablement ombragé de Pins d’Alep est bordé d’une végétation abondante on y distingue :
– les fleurs roses des géraniums : Géranium à feuilles rondes , Géranium mou, Géranium de Robert.
– des fleurs jaunes : Laiteron délicat, Calendula, Hedypnois, Genet scorpion.
– des fleurs blanches : Lobulaire maritime, Fausse roquette, Anacycle en massue.
– les belles bleues : Bourrache officinale, Buglosse d’Italie, Mouron femelle, Aphyllante de Montpellier.
– toute la série habituelle des Euphorbes : réveille-matin, dentée, péplus, characias, des moissons.
– des chardons : Chardon à capitules nombreux, Chardon élégant, Chardon Marie.
– des gaillets : Gaillet gratteron, Gaillet maritime.
– les luzernes prolifèrent, nous pouvons faire la différence entre la Luzerne tronquée et la Luzerne polymorphe grâce aux fruits.
– la discrète Shérardie des champs.
– les Cistes cotonneux sont en pleine floraison.
En arrivant dans la vigne et en montant progressivement dans la garrigue le milieu devient aride, on trouve deux boraginacées cousines : le Cynoglosse de Crète et le Pardoglosse à feuilles de giroflée, des Cistacées : l’Hélianthème poilu, la Fumane à feuilles de thym et la Fumane fausse bruyère.
Aprés une courte montée, dans une vigne arrachée, c’est un véritable jardin qui se présente à nous : une profusion de Liserons laineux* aux fleurs blanches ou rosées, des touffes de Dorycnie et de Bonjeannie hérissée, des couronnes d’Argyrolobes de Linné, des Chardons élégants. On y voit également des Hippocrépis à toupet, des Mourons femelles, des Cotonnières pyramidales, des Pimprenelles à la curieuse inflorescence.
Sur le chemin du retour on domine la mer, la végétation de Chênes kermes est peu variée on y remarque quand même l’Atractyle humble*, l’Asphodèle porte cerise, la Germandrée petit chêne, quelques pieds de Cistes à feuilles de sauge, l’Astérolide épineuse et le rare Polygale des rochers*.
*:Plantes patrimoniales protégées.
La combe de l’abeille Mars 2024
mars 2024
La Combe de l’Abeille
Mars 2024
Autour de l’Evêque la végétation est bien avancée, le Plantain queue de lièvre pullule et la Sauge verveine dresse ses fleurs bleues surmontées de quelques pieds de Roquette bâtarde . Il reste peu d’Iris nains et les Narcisses douteux sont fanés, les Hélianthèmes poilus prennent le relais .
Nous dénombrons cinq euphorbes différentes : l’Euphorbe des moissons, la plus nombreuse, l’Euphorbe dentée, l’Euphorbe réveille-matin, l’Euphorbe characias et la petite Euphorbe des jardins.
Les rosettes d’Asphodèle porte-cerises abondent mais seules quelques-unes sont fleuries.
Près d’une ruine c’est un florilège de chardons en fleurs : le Chardon à petites fleurs, le Chardon à capitules denses, le Chardon élégant et les rosettes d’Onopordon d’Illyrie . Sur le talus les petits géraniums : le Géranium mou et le Géranium à feuilles rondes, l’Erodium à feuilles de mauve et les discrets Céraistes agglomérés.
Plus loin les petites Clipéoles et le Peigne de Vénus.
Nous nous arrêtons devant les Mercuriales annuelles pour distinguer les fleurs femelles des fleurs mâles.
Nous entrons dans la Combe de l’Abeille qui permet d’accéder au plateau, un joli sentier sinue en s’élevant sous les Oliviers puis les Pins d’Alep, ceux-ci entament leur reproduction avec les petits cônes rouges femelles isolés au sommet des branches et les nombreux cônes mâles agglomérés chargés de pollen.
A l’ombre poussent les Géraniums de Robert et un tapis de Nombrils de Vénus, sur un rocher nous remarquons trois fougères : le Polypode du pays de Galles , la Rue des murailles et la Doradille.
Sur le plateau c’est la garrigue avec les Chênes kermes, le Romarin, les Pins d’Alep, les Chênes verts. La vue se développe sur le littoral et les étangs
En redescendant à travers les rochers nous trouvons un minuscule Polygale des rochers (protégé), le Phagnalon sordide et le Gaillet à feuilles d’asperge.
Sur le chemin du retour, dans les friches nous voyons de belles Molènes non identifiables en l’absence de fleurs, trois Fumeterres différentes : La Fumeterre officinale, la Fumeterre à petites fleurs et la Fumeterre de Vaillant, les Mufliers des champs, un chardon peu courant le Cirse acarna etles jolies petites fleurs de Réséda phyteuma.
Enfin près du parking au ras du sol l’Evax nain, la Paronyque en tête, la Cotonnière pyramidale et les feuilles du Liseron rayé.
Le plateau du gouffre Février 2024
Février 2024
Le plateau du gouffre
Février 2024
Le plateau du gouffre ou plateau des Caunes se dresse à une altitude de 100 mètres , il est limité à l’ouest et au sud par des falaises verticales. Incendié à plusieurs reprises dans sa partie ouest, il n’offre qu’une végétation basse, curieusement il n’a pas été colonisé par les pins d’Alep et les cistes, plantes pyrophites par excellence. Ici le relief Karstique prend toute sa signification et la déambulation n’est pas aisée tant la roche est fracturée ; au milieu s’ouvre la profonde entaille du gouffre en forme de boutonnière.
Après une courte montée mais pentue, nous débouchons sur le plateau et sommes quelque peu bousculés par un cers vigoureux .Nous sommes surpris par l’abondance des Férules au vert profond et par le spectacle magnifique des nombreuses touffes bleues des Globulaires dont les fleurs serrées sont tournées vers le soleil.
La Centaurée intybe* est également abondante avec ses capitules secs ainsi que l’Euphorbe des moissons.
Quelques Barlies de Robert dressent leurs hampes de fleurs roses et les Narcisses douteux fleurissent ça et là . Plaquées au sol des rosettes d’Erodium à bec de grue, de Chardon élégant et de Vipérine commune.
Beaucoup de pousses d’Iris nain mais seulement quelques rares fleurs jaunes.
De façon anecdotique nous trouvons en fleurs le petit Carex de Haller, le Chèvrefeuille des Baléares, le Genêt scorpion, le Lamier amplexicaule et la Vipérine commune.
Nous avons la surprise de voir quelques jolies fleurs de Centaurée intybe * loin de leur floraison de Mai-Juin .
En bordure de falaise poussent la rare Lavatère maritime*, la Coronille de Valence et le Phagnalon sordide.
En redescendant au milieu des Pins d’Alep nous rencontrons quelques arbustes de Genévrier cade, Chênes kermes, Pistachiers lentisques, Buplèvre ligneux etdes Euphorbes characias.
* Plantes patrimoniales protégées.
Le Peyral Janvier 2024
20 Janvier 2024
Le Peyral
Janvier 2024
Le temps est superbe, un beau soleil et pas de vent pour cette sortie au Peyral où sont situés les grands réservoirs qui alimentent la station en eau.
Le chemin qui s’élève le long des vignes est bordé d’arbustes: Filaires et chênes kermes auxquels s’accrochent la Salsepareille et la Clématite flammette. Les Pistachiers lentisques chargés de grappes de fruits rouges attirent le regard.
Sur les bordures poussent les fleurs blanches des Lobulaires maritimes et de la Fausse roquette ainsi que les timides Véroniques cymbalaires et les fleurs jaunes des Soucis des champs
Parmi les nombreuses rosettes nous identifions : l’Erodium à feuilles de mauve, l’Erodium bec-de-grue, l’Astérolide épineuse, la Vipérine commune, le Chardon élégant et la Sauge verveine.
Nous trouvons la Rue à feuilles étroites et la Germandrée tomenteuse aux feuilles odorantes, les Euphorbes des moissons, les Euphorbes des jardins et les Lychnites.
Nous arrivons sur un grand replat occupé par une jolie pinède et empruntons le chemin qui s’élève vers le Peyral, il est bordé de chaque côté de Pins d’Alep, à leur ombre poussent les buissons de Pistachiers lentisque ,de Chênes kermes et de Chênes verts, nous remarquons quelques pieds de Buplèvres rigides.
Au sommet la vue est belle sur le village et le littoral avec en premier plan une belle haie de Buplèvres ligneux et côté nord vue sur la vallée de la Goutine et la Clape.
En redescendant par la Fontaine des chevriers nous voyons une Vipérine commune en fleurs, des Globulaires qui fleuriront le mois prochain et deux plantes patrimoniales : la Centaurée intybe et l’Atractyle humble.