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LeRoc de Conilhac Mai 2022

samedi 14 mai

               Le Roc de Conilhac, une île au milieu des marais, est un lieu privilégié pour l’observation des migrations ; végétation des marais et végétation des garrigues se rencontrent ici avec des limites floues auxquelles s’ajoutent les plantes des friches et bords de chemins.

               Dans ce qui semble être une ancienne carrière, les déblais sont envahis d’une végétation exubérante : Galactites laiteux (ou élégants), Mauve des bois, Urosperme de Daléchamps, Anacycle en massue, Chardons à petits capitules, Plantains corne de cerf, Plantains pied de lièvre en abondance, un fouillis d’Érodiums à feuilles de mauve, de Laiterons, de Gaillets gratteron, des poacées telles que: Brome de Madrid, Orge des rats et Dactyles agglomérés avec des incursions de Soude vraie et de Bette maritime . Ça et là quelques pyramides de Vipérines des Pyrénées et des chandelles de Molène de Boerhaave . Dans les rochers qui surplombent on remarque des Phagnalons sordides et des Pariétaires judaïques.

               En contournant le Roc nous longeons le marais avec les Joncs maritimes, les Roseaux, la Soude vraie, les Salicornes, l’Inule faux-crithme, l’Obione, l’Armoise bleutée ; côté rocher : Camélée à trois coques, Pistachier lentisque, Alaterne, Amandier et Spartier à l’odeur suave.

               Nous montons parmi un tapis jaune d’Orpins âcres et quelques touffes de Jasmin d’été. En haut la vue s’étend à 360 degrés sur les marais de Mandirac et Capitoul et l’étang de Campignol. Nous observons les Onopordons d’Illyrie, les Molènes de Boerhaave, les touffes de Germandrée avec sans doute parmi elles la rare Germandrée à étamines courtes, les trèfles étoilés, le Calament nepeta et une belle touffe de Lychnites.

               Nous redescendons et poursuivons le tour du Roc, sur les talus poussent le Crithme maritime, la Paronyque avec ses bractées argentées,l’Aphyllante de Montpellier, l’Immortelle, le Plantain blanchissant, la Chenillette, la Coronille queue de scorpion, la Sauge verveine et les Tamaris de France.

Scorpius muricatus
Allium porrum porrum (ampeloprasum)
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Le Castela Avril 2022

Le Castela

Samedi 9 avril

Le Castela ou Pla de Goutine se dresse à 127 mètres d’altitude et domine un magnifique panorama sur les pinèdes, le village et la côte.

Pour y accéder nous empruntons le chemin de la Fontaine des Chevriers.

Nous découvrons quelques fabacées : l’Hippocrépide fer à cheval, l’Argyrolobe de Linné, de belles Astragales de Montpellier bien étalées et la Coronille de Valence ; des cistacées : l’Hélianthème poilu, la Fumana à feuilles de Bruyère et le Ciste cotonneux ; de timides Polygales des rochers et l’Atractyle humble qui repousse.

Nous attaquons la montée et les premiers Asphodèles porte-cerises dressent leurs cierges parmi les cailloux. Une pause pour souffler et nous remarquons la discrète Vaillantie des murailles et le Centranthe chausse-trape.

Sur le plateau c’est une profusion de Férules , il reste quelques Narcisses douteux et des Iris nains, un Chèvrefeuille des Baléares arbore ses premières fleurs, un Jasmin d’été fleurit à flanc de falaise,nous nous arrêtons devant un pin d’Alep avec ses cônes mâles et femelles. Plus loin nous admirons des Ophrys bécasses. Les Germandrées jaunes ne présentent que des feuilles.

Sur un replat pousse le Laser de France d’un beau vert franc avec des ombelles toutes neuves. Les Centaurées intybes très présentes et les Céphalantères blanches ne montrent que des capitules déséchés.

Dans la descente ombragée nous rencontrons des Grands mufliers, puis sur une pente bien exposée un jardin de Tulipes australes, muscaris, narcisses, globulaires,euphorbes…

Après avoir trouvé des Ophrys sombres nous arrivons au rec, c’est toujours un spectacle enchanteur de voir l’eau couler et remplir les vasque des marmites.

Juste à côté un festival de fleurs nous attend : les Fumeterres,les Euphorbes dentées et réveille-matin, la moins courante Euphorbe petit cyprés, le Grémil des champs,le Pain blanc et sur les buttes la Bourrache en abondance.

Nous redescendons par la Goutine et son val de verdure sans trop nous attarder. De retour à la Fontaine du Chevrier, nous avons la surprise de voir des plantes qui nous avaient échappées :une orchidée parasite, le Limodore à feuilles avortées qui va bientôt fleurir et la Leuzée conifère avec ses bractées plaquées or.

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